"Il faut vivre… Accrochez-vous"

"Tout est perdu. Tout est splendide". Tout se joue entre ces deux courtes phrases qui terminent le récent livre de Sarah Chiche dont le nom a été retenu sur les premières listes de trois des grands prix littéraires à venir.

Monique Verdussen
"Il faut vivre… Accrochez-vous"
©Youtube La Grande Librairie

"Tout est perdu. Tout est splendide". Tout se joue entre ces deux courtes phrases qui terminent le récent livre de Sarah Chiche dont le nom a été retenu sur les premières listes de trois des grands prix littéraires à venir. Tout est surtout perdu et ressenti comme tel pour l’héroïne de la romancière - aussi essayiste, psychologue clinicienne et psychanalyste - qui signe là son quatrième roman. Perte du père dont les derniers mots écrits furent "Ma femme, ma fille" mais qu’à quinze mois, l’enfant n’avait pu connaître. Perte de ceux qu’elle avait aimés, parfois haïs, et de leur monde dissous. Perte de repères, de souvenirs. Perte de l’estime de soi… Voilà un roman dont il vaut mieux se méfier si l’on cherche à se prendre quelques couleurs au moral. Le deuil, le chagrin, la douleur, les rancœurs, la solitude s’y mêlent avec une insistance parfois éprouvante.

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