Les faux-semblants ne durent qu’un temps

Graham Swift se glisse dans les coulisses du monde du spectacle pour éclairer puissamment la vraie vie.

Les faux-semblants ne durent qu’un temps

De la même génération que Martin Amis, Ian McEwan et Julian Barnes, Graham Swift (Londres, 1949) est une plume rare en ce qu’elle excelle à s’immiscer au cœur des points de bascule, où l’on ne peut que retenir son souffle. L’intimité, ses malentendus, ses non-dits, ses vérités inavouables constituent son meilleur terreau. D’une langue épurée, ciselée, parfois cinématographique, l’œuvre de Graham Swift se distingue par son habilité à interroger les frontières entre les castes, à s’infiltrer au cœur des familles, à se vouloir témoin privilégié des mondes qui s’éteignent. C’est encore le cas avec Le grand jeu (Here we Are), son dixième titre à être traduit en français.

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