La vieillesse au regard frétillant de Bernard Pivot

La lucidité souriante d’un homme qui ne veut pas perdre le temps qui lui reste.

Monique Verdussen
La vieillesse au regard frétillant de Bernard Pivot
©Belga

Les vieux sont, depuis un an, dans l’air du temps. Et pas seulement à cause de la pandémie qui livre bataille à leur… fragilité. Rarement, ils ont tant chatouillé l’inspiration d’écrivains qui s’en font les porte-voix, pulvérisant des clichés souvent étouffants. Et voilà que Bernard Pivot lui-même s’en mêle. En connaisseur éprouvé. C’est qu’il en est, avouant sans ambages ses 82 ans dans un livre qui semble n’avoir de fictif que le nom du narrateur, ici éditeur, derrière lequel le créateur et animateur d’Apostrophes se tient en embuscade empathique. Ayant résolu d’écrire ses Mémoires, il y avait éprouvé de l’ennui et le sentiment de perdre son temps à ausculter archives et souvenirs hirsutes. Il changea de perspective et opta pour les lumières du présent. On ne peut que s’en réjouir.

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