Nipponnes à nu

Carnettiste, la Belge Florence Plissart signe un livre de portraits de Japonaises. Zéro exotisme. La vraie vie.

Nipponnes à nu
©Florence Plissart/Parti Pour Editions

Un jour, Florence, Belge, 37 ans, se retrouve au beau milieu de la galerie commerciale qui court sous la ville de Sapporo, la capitale d’Hokkaido, l’île la plus au nord du Japon. Sapporo a creusé une galerie sous la terre. Comme ça, quand il fait froid, les humains peuvent continuer à déambuler sous la lumière artificielle des enseignes clignotantes. Et dans ce brouhaha qui parle une langue si loin de la sienne, dans ce va-et-vient continu d’humains en marche, elle s’arrête. Et alors qu’elle était un peu paumée ici, au septentrion du Japon, après avoir suivi un mari travailleur aux quatre coins du monde, tout à coup, dans cette lumière torve et ce bruit diffus, elle voit. Mieux. Car elle regarde avec “les yeux de l’intérieur”, nous dit-elle.

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