Emmanuelle Dourson impose, dès son premier roman, son univers intérieur et très singulier

L'autrice belge, née en 1976, impose son univers où les liens entre les individus sont à l’épreuve des aspérités du chemin.

Monique Verdussen
Emmanuelle Dourson impose, dès son premier roman, son univers intérieur et très singulier
©Laure Geerts

née à Bruxelles en 1976, impose son univers où les liens entre les individus sont à l’épreuve des aspérités du cheminSorti en janvier dernier, le livre s’est tout de suite rallié de nombreux suffrages. Si les dieux incendiaient le monde est un roman qui vole haut avec des références littéraires et artistiques qui le balisent tout du long : Nabokov, Homère, Smargiassi, Shakespeare, Virginia Woolf, Philippe Jaccottet, Beethoven et même… Stromae lui apportent une caution de choix. C’est surtout un roman singulier, énigmatique, intérieur qui, en dépit d’une certaine complexité, s’impose par sa perception des fêlures humaines et des attentes qu’elles suscitent, par sa réflexion sur nos problèmes de société, par son regard ouvert sur le monde et le temps. Mais qu’est-ce que le temps ? N’y sommes-nous pas inscrits dès l’origine ? Les questions majeures ou mineures jaillissent au fur et à mesure d’une histoire qui relie entre eux, au-delà de leurs désaccords, les membres d’une même famille.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...