Le secret de la méthode Henri Vernes: du Coca avec de l’aspirine, mais aussi de la triche

“J’avançais sans savoir exactement où j’allais…”, disait-il. Heureusement les nuits étaient là pour combler les retards!

Eddy Przybylski
Le secret de la méthode Henri Vernes: du Coca avec de l’aspirine, mais aussi de la triche
©Vanzeveren Benoit

“Jamais je n’ai rêvé de Bob Morane.” Dans ses Mémoires (Henri Vernes, Mémoires,  Éditions Jourdan, 2012), Henri Vernes révélait sa façon de travailler : “Ma méthode était justement de ne pas en avoir. J’ai toujours écrit comme je respire pour les oublier aussitôt. Avant tout, une idée, très vague ou précise, cela dépendait de mon inspiration ou de l’occasion. Puis j’y allais sans savoir exactement où j’allais. Je passais une partie de mes nuits à travers les forêts d’Amazonie ou les déserts de Mongolie. J’ignorais comment Bob Morane réussirait à s’en tirer. On verrait bien la nuit suivante.”

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