“Traverser la foule” sans mener la révolte des endeuillés

Au départ d’un suicide, Dorothée Caratini réussit, dans son premier roman, à faire entrer les sphères de l’extrême sincérité dans les carrés de l’exercice de style. Rencontre.

“Ce fameux temps pour moi qu’on m’encourageait tant à prendre, je l’ai pris à ma manière: aller voir des amis jouer en concert, notamment. Il n’y a pas de recette unique pour vivre le deuil”, confie Dorothée Caratini.
“Ce fameux temps pour moi qu’on m’encourageait tant à prendre, je l’ai pris à ma manière: aller voir des amis jouer en concert, notamment. Il n’y a pas de recette unique pour vivre le deuil”, confie Dorothée Caratini. ©Alexandre Marchi / Belga

Dorothée Caratini aime le jus d’abricot (qui ne se trouve pas dans le premier bar venu, ce sera donc un jus de mangue), les tatouages, Claude Ponti, le rock, les lunettes qui ne feignent pas d’être invisibles. Dorothée Caratini parle vite et vivement, et son écriture, à l’avenant, condense avec minutie cette spontanéité.

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