Un irrépressible besoin de liberté

Gil Adamson signe une saga familiale aux accents de western qui est aussi un tableau de l’Ouest à l’aube du siècle dernier.

Un irrépressible besoin de liberté
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En 1917, près de vingt ans après ses forfaits, William Moreland est de retour dans les États du nord, à la frontière du Montana. Voleur habile et rusé surnommé le Coureur des crêtes, sorte de célébrité locale pour cette raison, l'homme ne se remet pas de la mort de son épouse, Mary Boulton - à laquelle Gil Adamson avait consacré un autre roman, La veuve (Bourgois, 2009). Moreland va pourtant reprendre du service dans le but de récolter un maximum d'argent, seul moyen selon lui de mettre son fils Jack à l'abri et de lui "procurer une vie meilleure, la chance de faire des études ou de créer sa propre entreprise, enfin, de faire à sa guise". Âgé de douze ans, ce dernier a réchappé de justesse à la mort grâce aux bons soins d'une religieuse qui, depuis, l'héberge chez elle. Pour Jack, qui a été élevé dans la forêt par des parents ermites, la ville a plus d'un attrait. Mais l'envie de fuir demeure trop forte : il étouffe dans le foyer de cette religieuse et supporte peu les moqueries des autres enfants qui traitent son père de voleur, de meurtrier, de dynamiteur fou.

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