Le corps se délivre dans les livres pour ados

Du harcèlement à l’homophobie, de l’anorexie à l’acceptation de soi, le corps s’impose en littérature jeunesse. Pour le philosophe Gilles Abel, il ne faut plus laisser l’intime sous le tapis.

Harry Styles, chanteur, musicien et acteur, est devenu l'emblème d'une génération désireuse de s'affranchir des normes du genre.
Harry Styles, chanteur, musicien et acteur, est devenu l'emblème d'une génération désireuse de s'affranchir des normes du genre. ©Alice Dussutour/La ville brûle

Une nouvelle vague déferle en littérature jeunesse. On ne compte plus, ces derniers mois, le nombre d’albums, fictions ou documentaires, consacrés au corps. Cette “chose” qu’on ignore, exhibe, maltraite, dorlote ou regrette, mais dont on ne peut en aucun cas se passer. Qui, à l’adolescence, principalement, nous mène par le bout du nez ou… six pieds sous terre. Qui détermine notre façon d’être au monde et à l’autre. Cette “chose” absolument essentielle, sur ou sous-estimée, ce sujet tabou, par excellence.

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