De la peinture au roman, tout est question d’émotions

Pour écrire “Peinture fraîche”, son premier roman, Chloë Ashby s’est inspirée d'” Un bar aux Folies Bergère” de Manet. Rencontre avec une jeune romancière prometteuse, qui manie la délicatesse comme peu en sont capables.

C’est l’un des premiers romans traduits les plus intéressants de cette rentrée. Avec Peinture fraîche (Wet Peint), la Britannique Chloë Ashby, journaliste spécialisée en arts plastiques qui collabore à The Guardian, TLS, Financial Times Life&Arts, Spectator et Frieze, fait une entrée remarquée en littérature. Pour celle qui est aussi l’auteure de deux essais, Les couleurs de l’art (Ed. Pyramid) et Look at this if you love great art (non traduit en français), l’art est un compagnon de longue date. “Déjà enfant, j’étais très créative : je dessinais, je peignais tout le temps”, se souvient-elle. “Au lycée, mes matières préférées étaient anglais et arts. Donc au moment d’entrer à l’université, je me suis dit qu’étudier l’histoire de l’art était le meilleur des choix, qui permettrait un contact rapproché avec l’art et d’écrire.” La journaliste qu’elle est devenue s’est ensuite sentie frustrée de ne pas toujours choisir les sujets de ses articles et d’être limitée par leur format. “J’ai alors commencé à écrire de la fiction chaque matin pendant une heure, avant de commencer à travailler. C’est vite devenu la meilleure heure de la journée !”

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...