50 ans du coup d’État au Chili : douze jours après l’arrivée de Pinochet, Pablo Neruda décède à l’hôpital

“Que s’est-il passé dans la chambre 406 de la clinique Santa Maria le 23 septembre 1973?” se demande la journaliste d’investigation Laurie Fachaux-Cygan. Un récit rédigé comme un polar, “où rien n’a été inventé, tout a été vérifié”.

Le poète Pablo Neruda, alors ambassadeur du Chili en France, qui vient de recevoir le prix Nobel de Littérature aux côtes de l'éditeur Claude Gallimard.
Le poète Pablo Neruda, alors ambassadeur du Chili en France, qui vient de recevoir le prix Nobel de Littérature (1971). Il est ici aux côtes de l'éditeur Claude Gallimard. ©Belgaimage

Le 11 septembre 1973, le socialiste Salvador Allende, élu démocratiquement président du Chili trois ans plus tôt, se suicide alors que le Palais de la Moneda est pris d’assaut par des putschistes à la tête desquels se trouve le général Pinochet. Douze jours plus tard, Pablo Neruda, poète chilien, prix Nobel de littérature en 1971 et communiste engagé décède. Mort naturelle? Empoisonnement (et donc assassinat)? “Que s’est-il passé dans la chambre 406 de la clinique Santa Maria le 23 septembre 1973?” Cette question, Laurie Fachaux-Cygan la reproduit, telle une antienne, à de nombreuses reprises dans le livre qu’elle vient de publier, Chambre 406. L’affaire Pablo Neruda.

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