Ceci frôle l’évidence : bien orchestré, le mystère peut être un précieux aiguillon vers le succès. S’il ne suffit pas, il peut largement y contribuer. En la matière, la formidable saga d’Elena Ferrante est un cas d’école. Sous ce pseudonyme se cache un auteur né à Naples fuyant la notoriété - c’est ce que l’on savait jusqu’en octobre dernier. Un journaliste italien, Claudio Gatti, annonçait alors l’avoir démasquée après des mois d’enquête : selon lui, derrière Elena Ferrante se cacherait Anita Raja, une éditrice et traductrice vivant à Rome. Cette révélation a provoqué de nombreuses réactions polémiques. Résumant un avis largement partagé, Erri De Luca s’est exprimé en ces termes : "Mais à qui voulez-vous que ça importe de savoir qui est Elena Ferrante ? ! Pour le lecteur, pour moi comme lecteur, ce n’est pas l’identité de l’auteur qui m’intéresse, mais son œuvre. […] Je crois que si l’on veut écrire et maintenir l’anonymat devant son public, on en a tous le droit."
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