Entrez vos nom et adresse dans le formulaire qui apparaît en page d’accueil de Bruits. Recevez quelques jours plus tard, par la poste, une affiche. Placez-la à la fenêtre : le poème entier côté habitation, le vers extrait du poème côté rue. Laissez la magie opérer à la nuit tombée lorsque, grâce à la couche luminescente ajoutée en sérigraphie, l’affiche s’illumine. Photographiez l’installation, partagez-la sur les réseaux sociaux avec la mention #audosdesnuits.
L’idée est celle d’un poète, Maxime Coton, depuis longtemps soucieux de mixer les médiums. "Le livre permet de s’inscrire dans une temporalité longue, et offre une légitimité à l’écrivain. Mais il isole aussi le poète du reste du monde. La poésie, soutient-il, peut et doit sortir du livre."
Ses initiatives précédentes sont passées, entre autres, par la réalité virtuelle ou la mise en musique. Au dos des nuits s’inscrit dans le contexte singulier actuel. "Comment, alors que les lieux culturels sont fermés, transposer le lien qui s’y noue", résume Maxime Coton, qui se dit "pris de court par l’engouement" que rencontre l’opération. Lancée fin décembre, et en cours jusqu’à fin janvier, cette première phase a déjà enregistré près de 250 inscriptions, dont quelques-unes en France et en Suisse.
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