Les émissions concédées

Les émissions "concédées" de la RTBF sont des tribunes religieuses ("Le coeur et l'esprit", par exemple) et laïques, des tribunes politiques et les tribunes économiques et sociales. Monique Flamée-Botte de Saint-Nicolas trouve le terme gênant et se demande s'il ne faudrait pas les nommer autrement. Concéder c'est accorder à quelqu'un comme une faveur, allouer, octroyer. C'est aussi abandonner de son propre gré. Le terme convient donc puisqu'il s'agit d'une série d'émissions qui prennent place dans les programmes de la radio et de la télévision de la Communauté française de Belgique, mais qui ne dépendent pas de celle-ci pour son contenu. C'est une des clauses de son contrat, comme service public. Dans son "Histoire de France", Jacques Bainville notait :

PAR JACQUES MERCIER

Les émissions "concédées" de la RTBF sont des tribunes religieuses ("Le coeur et l'esprit", par exemple) et laïques, des tribunes politiques et les tribunes économiques et sociales. Monique Flamée-Botte de Saint-Nicolas trouve le terme gênant et se demande s'il ne faudrait pas les nommer autrement. Concéder c'est accorder à quelqu'un comme une faveur, allouer, octroyer. C'est aussi abandonner de son propre gré. Le terme convient donc puisqu'il s'agit d'une série d'émissions qui prennent place dans les programmes de la radio et de la télévision de la Communauté française de Belgique, mais qui ne dépendent pas de celle-ci pour son contenu. C'est une des clauses de son contrat, comme service public. Dans son "Histoire de France", Jacques Bainville notait : "Le souverain lui-même (Charlemagne), en échange de services civils et militaires, concéda, à titre révocable, à titre de bienfait (bénéfice) des portions de son domaine." Puisque vous me faites le plaisir de correspondre souvent à propos des mots de cette rubrique, je m'en voudrais de ne pas vous remercier, et en particulier Paul Danblon et Pascal Dupont, pour leurs précisions au sujet de "Gargamelle". "Gargamelle est le nom donné, au Cern (Centre Européen de Recherches nucléaires), à Genève, par quelque esprit facétieux, écrit Pascal Dupont de l'HEC-ULg, autant que cultivé, j'imagine, à une chambre à bulles, soit un détecteur de particules élémentaires, qui connut son heure de gloire dans les années septante."

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