Brève
Magazine. France 2, 20h35. Pour ces Américains qui viennent de débarquer à Paris, les vacances démarrent curieusement. Le chauffeur de taxi qui leur a proposé de les emmener dans la capitale, se fait arrêter par une brigade spéciale qui traque les taxis clandestins. Stoppés par un drôle de comité d’accueil, ces touristes auront au moins économisé 30 euros, le prix demandé par le fraudeur pour la course étant, bien sûr, prohibitif.
Publié le 30-08-2012 à 04h15
*Bienvenue en France - carnet de voyage - Envoyé spécial
Magazine. France 2, 20h35. Pour ces Américains qui viennent de débarquer à Paris, les vacances démarrent curieusement. Le chauffeur de taxi qui leur a proposé de les emmener dans la capitale, se fait arrêter par une brigade spéciale qui traque les taxis clandestins. Stoppés par un drôle de comité d’accueil, ces touristes auront au moins économisé 30 euros, le prix demandé par le fraudeur pour la course étant, bien sûr, prohibitif.
Cette séquence symbolique sert d’accroche à un reportage consacré à l’(in)hospitalité française et parisienne en particulier. Le sujet est peu roboratif mais éclairant sur les petites arnaques auxquelles le touriste averti pourra aisément échapper.
Une des plus célèbres se déroule dans le quartier croquignolet de Montmartre, place du Tertre, où près de 300 peintres disposent d’un emplacement et d’un permis pour exercer leur art. Des artistes de plus en plus concurrencés par des peintres à la sauvette qui vous proposent de croquer votre portrait sur un coin de trottoir pour une somme à peine inférieure à celle que demandent les peintres "officiels". Les croûtes vendues dans les échoppes avoisinantes recèlent un autre vice : prétendument signées par des artistes parisiens, elles proviennent en réalité d’ateliers chinois, qui réalisent en série des vues de la tour Eiffel ou de l’Arc de Triomphe. Le sujet s’attarde aussi sur le modus operandi de pickpockets de 10 ans à peine, venus de l’Est, qui guettent leurs proies dans les quartiers touristiques.
C’est dans ce contexte qu’a fleuri tout un business qui ne manque pas de sel : des guides spécialisés pour éviter les pièges aux psys appelés à la rescousse par des touristes dépressifs. "La langue française est ressentie comme extrêmement agressive", explique sérieusement une psychologue japonaise. Les journalistes d’"Envoyé spécial" évitent toutefois le manichéisme en montrant que des touristes australiens peuvent demander leur chemin sans être forcément mal reçus. A condition que leur interlocuteur parle plus de trois mots d’anglais
C.G.