Pour sa 500e, "Sans chichis" égrène ses moments forts durant une semaine

Jusque vendredi, tous les jours à 17h20 sur La Deux, ils reviendront notamment sur les moments marquants de l’émission mais pas seulement Au menu : sport féminin, fitness, zapping télé, bêtisiers, buzz de l’émission, quiz people, recettes culinaires, tendances mode, chroniques sur la Foire du livre ou encore les accessoires et jeux pour une fête réussie, sorties cinéma, etc. Vendredi, Journée internationale de la femme oblige, "Sans chichis" recevra par ailleurs Gaby Cnockaert, qui avait participé à l’émission il y a trois ans. A 74 ans, elle témoignait d’un parcours atypique qui l’avait amenée à apprendre à lire et à écrire trois ans plus tôt.

Voilà donc un joli cadeau pour l’équipe de "Sans chichis", qui a essuyé des débuts hésitants. En début d’année 2010, le lancement de la deuxième saison n’avait, en effet, pas fait l’objet d’un consensus, en dépit d’audiences satisfaisantes (35 000 téléspectateurs en moyenne). Et le déplacement de l’émission d’une chaîne à une autre (de La Une vers La Deux) et d’une case horaire à une autre (de 13h30 à 17h) n’avait pas davantage convaincu les plus sceptiques, qui auguraient une perte de visibilité pour l’émission, déjà en difficulté pour consolider sa place et fidéliser son public. Il n’en fut rien.

L’émission - dont la prolongation sur le Net a permis de fédérer une véritable communauté d’internautes - réalise d’ailleurs ses meilleures audiences sur le Web avec près de 50 000 fans sur Facebook. Aujourd’hui, "Sans chichis" est une affaire qui roule, à tel point que la quatrième saison s’offre désormais un "prime time" en direct et en public de 69 minutes, deux fois par mois. Ce fut l’une des nouveautés annoncées par la RTBF lors de la rentrée en septembre 2012. Sobrement rebaptisé "69’ Sans chichis", ce talk-show événementiel croque avec humour la personnalité d’un "invité de marque". Il va sans dire que seules les audiences permettront de confirmer une seconde cuvée. En attendant, ce jeudi, Joëlle Scoriels accueille Delphine Boël, la fille (naturelle) du roi Albert II, née de sa relation avec Sybille de Sélys Longchamps. Elle a, à plusieurs reprises, parlé de sa filiation douloureuse, elle l’a aussi exprimée dans ses créations.