"Ce soir (ou jamais !)", sur France 2

L’émission de Bruce Toussaint est remplacée par Ce soir (ou jamais !) . C’est ce qu’avait annoncé, le 3 décembre dernier, Philippe Vilamitjana, n°2 de France 2, conséquence de la mise sur pied du "Grand Soir 3" nouveau rendez-vous d’information créé sur la chaîne des régions (cf. LLB du 28/2). "Comme France Télévisions est dans un contexte budgétaire compliqué et qu’il souhaite conserver un personnage aussi emblématique que Frédéric Taddeï, France2 va l’accueillir", présisait-il.

V. Rou.

Déménagement L’émission de Bruce Toussaint est remplacée par Ce soir (ou jamais !) . C’est ce qu’avait annoncé, le 3 décembre dernier, Philippe Vilamitjana, n°2 de France 2, conséquence de la mise sur pied du "Grand Soir 3" nouveau rendez-vous d’information créé sur la chaîne des régions (cf. LLB du 28/2). "Comme France Télévisions est dans un contexte budgétaire compliqué et qu’il souhaite conserver un personnage aussi emblématique que Frédéric Taddeï, France2 va l’accueillir", présisait-il.

Vilamitjana avait demandé au producteur de "Vous trouvez ça normal ?!" de baisser ses tarifs s’il voulait être reconduit jusqu’en juin prochain, avait dévoilé le journaliste du "Point" Emmanuel Berretta, en novembre dernier. Il avait précisé que les deux émissions coûtaient "aux alentours de 150000 € l’unité, mais le magazine de Frédéric Taddeï présente l’avantage, aux yeux du groupe, d’être produit par la filiale interne, MFP".

Quant à Frédéric Taddeï, il a réagi en animal à sang froid, ainsi que l’avait défini sa productrice Rachel Kahn : "Ça va peut-être me sauver, m’éviter de tourner en rond. Je conserve la même émission et pour autant, elle ne sera pas tout à fait identique puisqu’elle est dorénavant programmée le vendredi soir. Et le vendredi, ce n’est pas le mardi. On ne pense pas une émission de week-end comme l’on prépare une émission diffusée en semaine. La liberté est à mon sens plus grande, et le public potentiellement plus nombreux. "Ce soir (ou jamais !)" a toujours eu la réputation d’être assez transgressive. C’est lié au choix des invités - qu’on voit rarement ailleurs, et que je laisse s’exprimer sans interruption -, aux sujets abordés, à la liberté de ton et de parole qui a toujours existé sur le plateau et au fait que l’émission soit en direct. Quand on anime une émission comme celle-ci, on a envie de trancher, d’être différent de ce qui se fait déjà en matière de talk-show. Un débat dans "Ce soir (ou jamais !)" ne ressemble pas à un débat entre politiques ou entre journalistes."

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