Bedos: "Roucas est un traître"

L'humoriste Guy Bedos n'a pas mâché ses mots en ce qui concerne un autre humoriste, Jean Roucas. Ce dernier a ouvertement affiché son soutien au Front national.

Pierre-Yves Paque
Bedos: "Roucas est un traître"
©D.R.

"Franchement, je ne pensais jamais à Jean Roucas",  fustigeait Guy Bedos dans un billet cinglant, hier, sur le site du  Huffington Post "Je croyais même qu’il était mort, c’est dire ! C’est pour cette raison que, quelque part, il ne faudrait pas en faire de trop."

C’est en ces termes que débute la tribune de l’humoriste de gauche à l’encontre d’un autre humoriste, Jean Roucas, lequel a ouvertement affiché son soutien au Front national en se rendant à l’université d’été du parti de Marine Le Pen, le week-end dernier, écrivent nos confrères de La Dernière Heure.

Connu dans les années 80 suite au  Bébête Show  sur TF1, l’humoriste aujourd’hui âgé de 61 ans a même eu le culot de déclarer ceci lors du meeting :  "Je n’ai pas voté pour Marine Le Pen en 2012 mais la prochaine fois, je le ferais. C’est tardif mais je me réveille."

En rajoutant encore que  "le Front national est un parti qui réunit des gens qui souffrent" . Des propos qui ont eu le don de mettre en rogne toute la planète people et celle des humoristes en particulier. Après Jonathan Lambert qui s’est élevé contre lui sur le plateau du  Grand 8  lundi en insistant sur le fait  "qu’il ne le supportait pas" , c’est au tour de Guy Bedos de pousser un sérieux coup de gueule. Et il n’y va ni de main morte ni par quatre chemins. " Après tout, ce n’est qu’un has been",  poursuit le père de Nicolas Bedos. " Un  humoriste  oublié tout aussi démodé que (Stéphane) Collaro. Mais bon, j’en ai connu bien d’autres, des traîtres",  enfonce l’homme de 79 ans.

L’occasion aussi, pour le gauchiste qu’est Guy Bedos, de s’en prendre vertement à d’autres personnalités publiques ayant affiché leur soutien au parti frontiste. De Robert Ménard, le fondateur de Reporters sans frontières, à l’avocat Gilbert Collard. Et n’en garde pas moins son ironie habituelle. " Franchement ! Ça manque de gueule quand même, ce casting ! Personne le connaît, Roucas. Et apparemment, on serait de la même génération…"

Bref, si c’était la façon à Jean Roucas de sortir de l’oubli, c’est réussi mais sans doute pas dans la direction qu’il souhaitait. Pourtant, nos parents nous ont toujours dit de tourner sept fois notre langue dans la bouche avant de parler…

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