'De Ideale Wereld' tourne en ridicule la dernière proposition de Theo Francken contre les soupçons de terrorisme
"On vous soupçonne d'avoir brûlé un feu rouge à vélo. On vous demande 100€." C'est de cette façon que l'émission satirique de la chaine publique VRT a voulu ironiser sur le projet de loi de Theo Francken voté jeudi à la Chambre.
Publié le 13-02-2017 à 10h17 - Mis à jour le 13-02-2017 à 10h54
"On vous soupçonne d'avoir brûlé un feu rouge à vélo. On vous demande 100€." C'est de cette façon que l'émission satirique de la chaine publique VRT a voulu ironiser sur le projet de loi de Theo Francken voté jeudi à la Chambre.
Sur ces entrefaites, l'émission satirique "De Ideale Wereld" a voulu concrétiser cette mesure. Elle a d'abord demandé aux citoyens s'ils étaient d'accord avec l'idée du gouvernement. Après des réponses de types, "il n'y a pas de fumée sans feu" ou "quand on voit passer le poissonnier, on a envie de moules", les personnes interrogées marquaient leur accord avec la proposition. Jusqu'à ce que l'intervieweur se déguise en policer suspicieux sans preuves.
"- On vous soupçonne d'avoir récemment roulé à du 90 km/h quelque part où la vitesse est limitée à 70 km/h.
- Oui, mais un soupçon ?
- Oui, un soupçon.
- Madame, c'est un peu comme avec les moules. Vous avez envie de moules quand vous avez vu passer le poissonnier."
Avec un autre citoyen piégé, l'évocation de l'amende crée l'embarras.
"- On vous demande une amende 100 euros.
- Mais alors vous devez le prouver.
- Oui mais le prouver n'est pas nécessaire, le soupçon est suffisant."
La discussion de l'enquête et des procédures se poursuit avec une troisième personne.
"- Si on doit mesurer tout ça avec des ordinateurs, on n'est pas sortis de l'auberge. On a un soupçon et ça devrait être suffisant.
- Vous trouvez ça suffisant et je devrais être d'accord ?
- Il n'y a pas de fumée sans feu, hein monsieur.
- Oui, on vient de me dire la même chose.
- Que voulez-vous dire ?
- Ils sont venus m'interviewer à propos de Francken."
Et pour cause, même procédé, mais victimes différentes...