Le coup de gueule de Benjamin Maréchal (Vivacité) : "Je ne suis pas un paillasson"

Ch.V.
Le coup de gueule de Benjamin Maréchal (Vivacité) : "Je ne suis pas un paillasson"
©BORTELS CHRISTOPHE

Certains accusent l’animateur vedette d’être "homophobe" et "instrumentalisant". Cette fois, il réagit, excédé par les critiques infondées : "Je ne suis pas un paillasson !"

Il y a quelques mois, Benjamin Maréchal essuyait quelques critiques - camouflées - internes. Rien de bien méchant. Ce serait presque la règle du jeu quand tout vous sourit (C’est vous qui le dites entre 9 et 11 heures en radio au top et une première émission de télé, Ah c’est vous !).

Les premiers ricanements se sont fait entendre quand l’émission de deuxième partie de soirée présentée par Benjamin Maréchal, Ah c’est vous ! (sur La Une) , a été mise à l’antenne, sans créer de record d’audience. Mais cette fois, c’en est trop ! Et c’est lui qui le dit, dans une lettre ouverte publiée sur sa page Facebook. Excédé par une carte blanche accordée à un député qui l’accuse d’instrumentaliser et par des accusations d’homophobie provenant d’une association, le journaliste a pris la plume pour se défendre. Une fois n’est pas coutume. "Il est entendu dans mon petit milieu professionnel que les voix de journalistes bloggeurs et autres hommes politiques dans L’Echo, association LGBT, organisme de défense de la jeunesse, etc sont des voix plus nobles et crédibles que la mienne. Celle du prétendu journaliste qui incarne, si pas déclenche, le populisme ambiant. Messieurs, je ne suis pas un paillasson ! Ni le vôtre ni celui de votre chasse perpétuelle aux expressions citoyennes. Elles vous dérangent ou vous font peur ?"

Dans sa lettre ouverte, Benjamin Maréchal dénonce cette "croisade permanente contre un programme populaire et citoyen. Oui j’ai la tête haute et fière ! Votre mépris ? Il me touche pour ceux et celles auxquels je parle chaque jour, car ce sont eux que vous méprisez plus que moi encore. Eux, les gens. Depuis plus de 15 ans avec passion et éthique, au travers de différents programmes, je m’attelle à dialoguer avec ceux et celles qui en ont envie. Sans réseaux, sans volonté d’user d’un quelconque pouvoir […] J’aime saisir les espaces de discussion dans une actualité qui semble fermée. J’aime la contradiction. Oui oui oui…"

Et si le journaliste s’autorise un "écart dans la réserve" qui est la sienne, c’est parce qu’il est "un homme blessé", conclut-il. Mais qui ne "s’excuse pas".

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