Bigflo et Oli dans The Voice: "Il y a pas mal de racisme"

Interview > A.P.
LIEGE. PREPARATION DE L EMISSION THE VOICE BELGIQUE. UN WORKSHOP, REPETITION, EN PRESENCE DE VANESSA ISSA, BIG FLO ET OLI AINSI QUE D'UN YOUTUBEUR. photo michel tonneau
LIEGE. PREPARATION DE L EMISSION THE VOICE BELGIQUE. UN WORKSHOP, REPETITION, EN PRESENCE DE VANESSA ISSA, BIG FLO ET OLI AINSI QUE D'UN YOUTUBEUR. photo michel tonneau ©TONNEAU

Bigflo et Oli préparent leurs talents pour les Live. Tous les détails sont passés au peigne fin. L’étape des Live est enfin arrivée dans The Voice Belgique. Pour les candidats, c’est le moment de tout donner afin de se faire remarquer et d’aller plus loin dans l’aventure. Pour Bigflo et Oli, nouveaux coachs du télécrochet, ces shows en direct sont une occasion supplémentaire d’apporter leur style à l’émission dont ils appréhendaient les retours. "C’est la première fois qu’on fait une si grosse émission en tant qu’acteurs principaux et on sait que la télévision peut déformer l’image de certaines personnes. Est-ce que les gens allaient aimer notre style ou allaient, au contraire, nous trouver insupportables à la télévision ? On avait peur d’être détestés", nous confie Bigflo suite à une séance de workshop consacrée à Vanessa, un talent qu’ils ont volé à BJ Scott.

Heureusement pour les deux frères, les retours ont "plutôt été positifs" : "Sur Twitter, plusieurs personnes disent qu’ils retirent ce qu’ils avaient pu dire sur nous. Ça fait plaisir parce que beaucoup de personnes disaient qu’on n’avait rien à faire là", continue le rappeur de 24 ans. "Il y a pas mal de racisme aussi. On était assez choqué par certains commentaires", ajoute, quant à lui, Oli, 20 ans.

S’ils n’ont qu’une vingtaine d’années, Bigflo et Oli ne se font pas moins respecter pour autant lors des workshops et des répétitions. "Je pensais que certains allaient nous faire des remarques, mais pas du tout. De toute façon, si les candidats nous font des remarques, on les recadrera. On sait se faire entendre. Il n’y a pas d’âge pour se faire prendre au sérieux", confie Oli qui ajoute que deux phrases valent parfois plus qu’un long discours. "Moi je la joue plutôt à la cool, explique Bigflo. Je suis exigeant mais je n’aime pas le côté scolaire. Je considère qu’on peut être pieds nus sur la table en train de bouffer et travailler sérieusement."

Les jeunes rappeurs sont en tout cas jusqu’à présent satisfaits de leur chemin parcouru dans The Voice Belgique même s’ils sont passés à côté de quelques pépites. "Ne pas voir la personne, ça change beaucoup de choses. La musique, c’est aussi du charisme. Pour être franc, des fois on a été déçus en se retournant, des fois surpris. On regrette Tyana, par exemple. On a senti direct qu’on était passé à côté de quelque chose", admet Bigflo qui ajoute qu’il est, en général, d’accord avec son frère dans le choix des candidats. "On cherche l’originalité. On n’aime pas les trucs qui sortent d’usine, qui sont tout propre. Plus il y a d’écorchures, plus on aime." Oli, de son côté, confie toutefois avoir une attirance pour les voix plus féminines : "Je suis moins sensible aux voix masculines, ça me touche moins. J’adore les chanteuses piano-voix. Mais j’aime quand même les anciens. C’est pour ça qu’on a pris deux candidats plus âgés. Ça nous rappelle notre père qui est chanteur…"

Simon Herck dans les coulisses des Lives

Il suffit d’une fausse audition envoyée à The Voice Belgique pour que Simon Herck fasse partie intégrante de l’émission de la RTBF. Véritable star sur les réseaux sociaux (278.000 abonnés sur Instagram) grâce à ses vidéos décalées, le Liégeois de 20 ans donne, lui aussi, une touche "plus jeune" au programme qui en est à sa sixième saison. "La RTBF a aimé ce que je faisais et m’a demandé de ramener ma personnalité et mon originalité", explique le jeune homme qui a l’habitude de "se mettre à nu" dans ses vidéos.

En coulisses pendant les Blinds et les Duels, Simon Herck sera également présent lors des Lives de The Voice Belgique. Comment ? Rien n’est encore décidé… "J’aimerais chanter sur la scène des Lives mais par surprise", nous confie celui qui a arrêté ses études pour se consacrer à sa passion et pour se laisser une chance de réaliser son rêve : faire du cinéma !

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