La Tunisie renforce la régulation de son audiovisuel grâce à la Belgique

La Tunisie renforce la régulation de son audiovisuel grâce à la Belgique
©Christophe Bortels

Le CSA belge coordonne un jumelage avec son homologue tunisienne de régulation du secteur. Une opération de consolidation de cet outil issu de la révolution et consacrant la transition démocratique.
La libération de la parole publique a été l’un des effets les plus spectaculaires de la révolution tunisienne. D’un coup, il y a presque huit ans, les Tunisiens se sont remis à parler sans plus craindre d’être menacés, réprimés, arrêtés. Après des décennies de dictature, cette parole libérée s’est propagée, non sans excès, dans une sphère médiatique foisonnante, voire anarchique. Mais qui dit liberté d’expression dit aussi responsabilité, à plus forte raisonn dans une Tunisie qui s’est engagée dans une transition démocratique. L’État a donc créé, en mai 2013, une Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), afin de garantir la liberté d’expression et d’information, l’indépendance et le pluralisme des médias audiovisuels. La mission de cette instance, gravée dans le marbre constitutionnel en 2014, consiste aussi à organiser et à encadrer le champ de ces médias afin, notamment, de contrôler et prévenir les dérapages.

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