L’hommage à Paul Masson
Publié le 29-05-2020 à 19h54 - Mis à jour le 29-05-2020 à 19h55
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Vendredi ont eu lieu les funérailles de Paul Masson, ancien journaliste de La Libre Belgique, ancien directeur de La Dernière Heure.
A cette occasion, Daniel Van Wylick, qui lui succéda à la direction de La DH, a évoqué sa brillante carrière.
« Paul aimait s’entourer de professionnels et d’amis, sans faire beaucoup de concessions à l’intelligence. Sa confraternité et sa convivialité ne s’embarrassaient d’aucune familiarité. (…) Paul aimait aussi de passion son métier de journaliste. Il avait débuté sa carrière comme père blanc, l’a poursuivie comme journaliste à Bukavu, où il a côtoyé un temps un confrère du nom de Joseph-Désiré Mobutu, celui-là même qui, en 1967, alors chef de l’Etat, le chassa du territoire, le faisant ainsi revenir en Belgique ».
« Paul, par son intransigeance légitime, aura marqué les jeunes générations, c’est-à-dire les jeunes pensionnés d’aujourd’hui. Il les aura éblouis par ses talents multiples et sa détermination à faire évoluer les gens. Toujours avec une forme d’humanité et d’humanisme. (…) Journaliste dans l’âme, grand reporter, secrétaire de rédaction, directeur de rédaction, il a tout connu. Grâce sans doute à la diversité de ses intérêts. Au Congo, où il dirigea un media; en Belgique, à la Libre qu’il imprima de sa plume, pendant 20 ans, à la DH qu’il pilota de main de fer dans un gant de velours, pendant 4 ans.
Écrivain, conférencier et éditorialiste de qualité, il a traversé 50 ans d’écriture, sa curiosité le portant partout dans le monde, avec une prédilection pour l’Afrique et l’Asie, le Congo et le Vietman, en particulier. Il a affronté les terrains de guerre, avec une bravoure qu’il a racontée avec force dans ses livres ».
La rédaction de « La Libre Belgique » adresse à la famille de Paul Masson et à ses proches, ses plus sincères condoléances.