De la sandale en plastique à l’ULB, il n’y a (parfois) qu’un pas

Florian Vallée se penche sur cette chaussure "madeleine de Proust". Be Ciné, 22 h 05.

De la sandale en plastique à l’ULB, il n’y a (parfois) qu’un pas

Dans Depuis quand, son programme court diffusé sur Canal Plus, David Castello-Lopes s’est amusé, sérieusement, à remonter le temps et parcourir le monde pour retrouver "l’origine des choses de la vie". En vrac, les Cahiers de vacances, le jingle de la SNCF, le café gourmand ou encore le surimi. Le Montois Florian Vallée (Les Combattants du poil sacré) a, quant à lui, décidé de se pencher plus longuement sur un objet qui fleure bon le sable chaud, les trous d’eau, les poursuites à vélos, et d’autres souvenirs moins sympathiques : les effluves insupportables du synthétique, les lanières trop serrées et les ampoules aux pieds. Ces bonnes vieilles sandales en plastique qu’on arborait, pas toujours fièrement, dans les nineties. Pour lui, c’est, d’ailleurs, davantage un traumatisme. "Je ne suis pas du tout fétichiste des sandales en plastique. Au contraire, c’est un objet que j’ai détesté étant gosse. On était obligés de les porter pour les vacances. J’en gardais un très mauvais souvenir", assure le réalisateur de L’Odyssée de la sandale en plastique avant de poursuivre. "C’est à l’occasion de plusieurs voyages en Afrique que je suis retombé sur elles, par hasard, et j’ai été surpris du nombre de personnes qui en portaient."

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