"True crime", l’erreur est inhumaine

Netflix a développé de nombreuses séries documentaires qui décortiquent la malveillance policière et une justice biaisée aux États-Unis, jetant en prison de nombreux accusés à tort. Avec "Preuves d’innocence" et "Trial 4", la vérité des faits devient le plus puissant des twists dramatiques.

Camille Nevers pour ©Libération
"True crime", l’erreur est inhumaine
©D.R

La série a la beauté soignée d’une équation mathématique. "Le témoignage du docteur West était sans faille. Il parlait comme s’il savait." Ainsi parle à son tour le juré d’un procès à l’issue duquel un innocent, un homme noir, fut condamné à vie, dans le Mississippi. Levon Brooks, jugé coupable du viol et du meurtre d’une fillette de 3 ans, fut définitivement innocenté après seize ans d’incarcération, en 2008. Il mourut dix ans plus tard d’un cancer foudroyant, le temps que la série, sobrement intitulée Preuves d’innocence (Innocence Files en VO) recueille les dernières images d’un homme devenu une ombre, beauté émaciée, qui se demande toujours ce qui a pu lui arriver.

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