La Brigade des Spatules fête son premier anniversaire

L’émission se déroule en trois parties. Le premier binôme s’occupe de la cuisine, le deuxième du dressage de la table et, enfin, le troisième des tests en laboratoire, une grande nouveauté créée dans le cadre de ce premier anniversaire. Équipés de la tenue et des lunettes de laborantin, ces derniers appelés les "testeurs" feront des expériences sur des légumes et des fruits. Ils partageront ensuite leurs astuces et ce qu’ils ont appris au reste de l’équipe.

Le principe de l’émission a tellement plu qu’en un an, le nombre de candidatures a grimpé en flèche. "J’ai eu beaucoup de retours positifs de la part des parents d’enfants qui sont venus cuisiner avec moi", explique Nathalie Van Tongelen. "Depuis qu’ils ont participé à l’émission, certains veulent toujours aider leur maman à cuisiner. Il y a également des petites stars de la cuisine qui font partie du casting. Elles montrent déjà leur savoir-faire sur les réseaux sociaux. C’est génial. Je me souviens qu’à leur âge, je ne savais pas faire tout ça. En fait, la cuisine ne m’intéressait pas."

Animer l’émission vous a-t-il donné davantage envie de cuisiner à la maison ?

"Oui, parce qu’à la base, je ne cuisinais vraiment pas beaucoup. Je pense que la cuisine n’est tout simplement pas mon truc. Les recettes me semblent toujours compliquées. Mais, depuis que j’anime La Brigade des Spatules, je reviens de temps en temps à la maison avec une recette à essayer. Je pense, par exemple, au gâteau chocolat-courgette qui a été fait il n’y a pas si longtemps. L’association peut sembler bizarre et, pourtant, c’est délicieux !"

Comment sélectionnez-vous les enfants qui intègrent la fameuse brigade ?

"Ils doivent avoir entre 7 et 10 ans car ils doivent déjà savoir lire et être à l’aise avec le matériel de cuisine. On essaye de choisir des enfants qui sont plutôt à l’aise devant les caméras, même si au départ, je dois toujours les rassurer un peu. Et puis, surtout, il nous faut une équipe qui aime cuisiner. Quand on fait une recette avec des choux de Bruxelles, certains font la grimace mais, au final, ils sont presque tous ravis. Parfois, il y a des : "Je n’aime pas, je ne veux pas goûter" mais ça s’arrête à ça. Un enfant qui n’aime pas les légumes ou les fruits en général ne va pas s’inscrire à ce genre d’émission."

Comment se déroulent les tournages en période de crise sanitaire ?

"C’est assez frustrant. À la base, je cuisine à côté des enfants. On goûte avec nos doigts, je mets de la sauce sur mon nez pour les amuser, etc. Aujourd’hui, tout cela n’est plus possible. Je suis d’un côté du grand plan de travail et eux sont de l’autre pour respecter la distanciation sociale. Mais bon, on s’adapte et on trouve une autre façon de se divertir."

Avez-vous toujours voulu être animatrice pour enfants ?

"J’ai toujours eu un bon contact avec les enfants mais ce n’était pas du tout dans mes projets. Quand j’avais la vingtaine, j’ai joué dans un spectacle pour enfants et j’ai trouvé ça magique. Ils ne trichent pas. On sait rapidement si ça leur plaît ou pas. Quand, plus tard, j’ai vu un casting s’ouvrir pour Studio 100, j’ai tenté ma chance. Je ne regrette pas. J’adore ce que je fais et, surtout, je m’amuse ! Et, à côté de ça, je peux garder mes autres activités de comédienne et je continue à faire des vidéos pour sensibiliser au handicap car ma fille en est atteinte."