Ray Cokes, le punk is not dead

À 63 ans, l’animateur anglais revient sur Classic 21. L’occasion d’évoquer le parcours rock’n’roll de ce baroudeur. Pour parler musique, célébrité, intégrité mais aussi de ses projets, de son pétage de plombs et de dépression.

Ray Cokes, le punk is not dead

"On peut se tutoyer, j’ai pris cette habitude." L’accent british de Ray Cokes est plus efficace qu’une madeleine de Proust. Il n’a fallu qu’une phrase pour nous replonger vingt ans en arrière. Vladimir Poutine venait de succéder à Boris Eltsine, l’Euro de football avait lieu à domicile, Lou Bega était en tête des charts avec "Mambo No. 5". Comme Nikos Aliagas, l’animateur britannique faisait des chroniques le samedi à Paris pour présenter son pays sur le plateau d’Union libre. Cette étiquette de "l’Anglais de Christine Bravo" lui colle, toujours, à la peau. "En Espagne, pendant le confinement, des touristes français m’ont encore appelé comme ça", explique-t-il en Zoom depuis Berlin, où il a emménagé en décembre dernier. Pourquoi s’y est-il installé ? "Je me pose la même question…", ironise-t-il avec cette touche d’humour qui l’a toujours caractérisé.

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