Canal+ condamné en cassation à indemniser Maïtena Biraben de plus de 3,4 millions d'euros brut

La cour de Cassation a tranché dans le litige fleuve opposant Canal+ à son ex-animatrice Maïtena Biraben: le groupe audiovisuel devra verser plus de 3,4 millions d'euros brut d'indemnités pour l'avoir licenciée en 2016 sans "cause réelle et sérieuse".

©PHOTOPQR/LE PARISIEN/OLIVIER LEJEUNE le 28/07 Au mois de juin, après une saison calamiteuse du Grand Journal, la chaîne Canal+ annonçait le départ de Maïtena Biraben comme une décision souhaitée par l'animatrice. Mais une petite phrase glissée par Yann Barthès laissait entendre qu'elle avait été licenciée contre son gré. ARCHIVES LE 04 09 2015 ; Maïtena Biraben devient l'animatrice du « Grand Journal » nouvelle formule. elle pose avec ses chroniqueurs et redacteurs
©PHOTOPQR/LE PARISIEN/OLIVIER LEJEUNE Maïtena Biraben ©BELGAIMAGE

Un arrêt de la Cour de Cassation, révélé mardi par L'Informé et consulté par l'AFP, a confirmé l'essentiel de la décision de la cour d'appel de Versailles qui avait condamné le groupe Canal+ à verser à la présentatrice près de 3,5 millions d'euros brut d'indemnités diverses en juin 2021.

Ce montant a été revu légèrement à la baisse après l'annulation de près de 40.000 euros dus au titre de rappel de salaire.

L'indemnité de licenciement a aussi été recalculée, avec environ 1.400 euros en moins, pour s'établir à 136.000 euros brut.

"Le combat pour l'essentiel s'achève. J'en suis fière. Il marque une vie", a déclaré à l'AFP Maïtena Biraben.

L'ancienne présentatrice de l'émission "Le grand Journal" avait été écartée à l'été 2016 au bout d'une seule saison, puis licenciée pour "faute grave".

Cette dernière avait réagi en réclamant 4 millions d'euros à la chaîne devant le conseil des prud'hommes.

L'instance, estimant son licenciement sans "cause réelle et sérieuse", avait condamné en septembre 2018 le groupe Canal+ à lui verser plus de 3,4 millions d'euros.

La filiale du géant des médias Vivendi, piloté par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, avait contesté cette décision auprès de la cour d'appel de Versailles, qui avait alourdi sa condamnation en juin 2021.

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