À Perpignan, Siegfried Modola reçoit le Visa d’or News

Siegfried Modola, photographe italo-britannique, a remercié en premier lieu "les gens qui nous ont permis de raconter leurs histoires" dans ce reportage intitulé "La révolution armée en Birmanie", qui a demandé deux ans de travail et a été publié par le Globe Mail.

La 35e édition de Visa a mis en lumière l’impact de l’activité humaine sur la planète et le climat, thème de nombreuses expositions, mais aussi les routes périlleuses de l’exil et donc l’Ukraine.

Tyler Hicks a ainsi reçu le Visa d’or de la presse quotidienne pour son travail à Bakhmout, ville emblématique de la résistance des Ukrainiens à l’invasion par la Russie.

Et le Visa d'or de l'information numérique France Info est allé à Virginie Nguyen Hoang pour son web documentaire "La vie sous le feu de la guerre" sur le quotidien des Ukrainiens, diffusé par la Libre Belgique (voir nos éditions des 9-10 septembre).

Le travail d’Ebrahim Noroozi (AP) en Afghanistan, intitulé "Le pays le plus triste au monde et le pire pays pour les femmes", a reçu le Visa d’or magazine.

Le Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a récompensé Federico Rios Escobar pour ses reportages, parus dans le NYT, sur l’enfer du Darién, jungle inextricable entre la Colombie et le Panama, que traversent des migrants désireux de gagner les États-Unis.

À Visa pour l’image, de nombreux prix satellites et diverses bourses sont remis. Épinglons, le prix de la Fondation Yves Rocher qui est allé au Belge Gaël Turine, pour son projet sur les forêts sacrées au Bénin et au Nigeria. (AFP)