Les cinéphiles belges et français ont découvert Takeshi Kitano en 1995 avec Sonatine (1993), son quatrième long métrage. Il y déclinait une variante stylisée du film de yakuzas, sous forme d’hommage à Kinji Fukasaku, maître du genre qu’il a remplacé sur son premier film, Violent Cop (1989). Deux ans après, il était récompensé du Lion d’or au festival de Venise pour Hana-bi, film noir à l’envoûtante mélancolie qui imposait sa tonalité originale.

Arte consacre une soirée aux deux visages du célèbre réalisateur et acteur japonais.