Tannhäuser dans les salons du Palais Garnier

Nicolas Blanmont
Tannhäuser dans les salons du Palais Garnier

Disruptive mais cohérente, une très belle lecture wagnérienne.Nicolas Blanmont Envoyé spécial à Amsterdam Au dernier tournant du siècle, Christof Loy fut l’invité régulier de la Monnaie, signant cinq nouvelles productions en quatre ans à peine. C’était sans doute un choix de Bernd Loebe, parti depuis à l’Opéra de Francfort, car Loy a disparu de l’affiche bruxelloise depuis 2003. Entre Genève, Londres, Vienne, Salzbourg et son Allemagne natale, le metteur en scène continue pourtant depuis un parcours respecté, avec des points de vue parfois inattendus sur les œuvres mais sans jamais tomber dans la laideur, la dérision ou la provocation. Loy est un extraordinaire directeur d’acteurs, capable comme peu d’autres de donner du sens notamment aux opéras de bel canto et, s’il faut lui trouver un tic ou une signature, c’est un recours fréquent aux tenues de soirée pour ses personnages. Il y a pire.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...