Les Festivals de Wallonie, sur le thème des "racines"

Martine D. Mergeay
Quatuor Alfama
Quatuor Alfama

Savoir d’où l’on vient pour comprendre où l’on va. En tournée dès samedi.Passés au pluriel depuis l’arrivée d’Isabelle Bodson à leur tête, en 2016, les Festivals de Wallonie connaissent cette année de nouveaux développements, dans le temps et l’espace, avec une grande nouveauté : l’extension du concept Festival Musiq’3, réservé jusqu’ici à Bruxelles (Flagey), à la province du Brabant wallon. Alors que Bruxelles signe l’arrivée de l’été (avec 50 concerts, du 28 au 30 juin), le Brabant wallon signera très précisément l’arrivée de l’automne (avec 16 concerts, du 21 septembre au 6 octobre). D’un côté comme de l’autre, les festivités seront adossées à Musiq’3, qui annoncera, commentera et retransmettra la plupart des concerts. L’idée étant, pour le Brabant wallon - dont le territoire s’étend sur 80 km de large, de Tubize à Jodoigne -, d’aller à la rencontre de nouveaux publics, non bruxellois et non urbains, tout en mettant à l’honneur les académies ainsi que les nombreux artistes (et non des moindres) installés dans le coin. Mot d’ordre (sic) des organisateurs : la diversité ! "Du classique qui rencontre la pop ou l’électro, le cirque, le jazz ou la musique traditionnelle." De fait, la programmation traduit des choix prometteurs, avec Céline Scheen dans des airs de Zumba, mais, plus tard, dans le Stabat Mater de Pergolèse, le Vision String Quartet dans L’avenir du quatuor, Romain Dayez au croisement du chant grégorien et de l’électro, Patrick Leterme à la tête de Candide (nom de son orchestre et titre de l’opéra de Bernstein…), avec encore l’Ensemble Jupiter, fondé par Thomas Dunford, l’incroyable marimbiste russe Vassilena Serafimova, ou le pianiste Luis Fernando Perez.

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