Calixto Bieito plombe la création des "Bienveillantes"

Opéra Bel opéra d’Hector Parra d’après le roman-fleuve de Jonathan Littell. Mais l’image finit par asphyxier la musique.

Nicolas Blanmont
Les bienveillantes
Les bienveillantes

Opéra Bel opéra d’Hector Parra d’après le roman-fleuve de Jonathan Littell. Mais l’image finit par asphyxier la musique.

Les attentes étaient élevées : la création d’un nouvel opéra, avec une véritable histoire et de véritables personnages (pas juste "soprano 1" et "ténor 2"), avec un orchestre symphonique complet, tiré d’un livre événement (Les Bienveillantes de Jonathan Littell, prix du Roman de l’Académie française et prix Goncourt en 2006). Qui plus est sur un thème sensible, particulièrement dans une ville comme Anvers et en ces temps de résurgence de l’antisémitisme : les souvenirs, fictifs mais éminemment réalistes, de Maximilien Aue, un officier nazi imaginaire passé par Babi Yar, Stalingrad, Auschwitz et finalement le bunker d’Hitler à Berlin.

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