Le nouveau phénomène Bebe Rexha se confie : "Mon corps n’est pas parfait mais j’en suis fière !"
La chanteuse américaine, qui revendique sa taille 40, défend ses formes en chansons comme en privé.
- Publié le 03-05-2019 à 16h53
- Mis à jour le 03-05-2019 à 16h54
:focal(1111x563:1121x553)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/5AMQFXMUZVAT3FLK4ZAT5WL4LI.jpg)
La chanteuse américaine, qui revendique sa taille 40, défend ses formes en chansons comme en privé. Après avoir donné sa superbe voix aux tubes de Rihanna ("Monster"), David Guetta ("Say My Name"), Pitbull ("This is not a Drill") ou encore Eminem ("The Monster"), G-Easy "Me, Myself&I") et l’ex-One Direction Louis Tomlinson ("Back to You"), Bebe Rexha - qui totalise plus d’un milliard de vues sur tous ses hits réunis - a enfin sorti son propre album solo. "Un album prend énormément de temps à faire", confesse l’artiste - qui avait été jugée "trop grosse" par les stylistes aux derniers Grammy Awards - au sujet de son premier disque, Expectations. "J’étais un peu bloquée dans cette industrie musicale qui veut faire à sa sauce alors que j’avais besoin de m’exprimer comme je le désirais."
En aviez-vous marre d’être considérée uniquement comme la voix qui collabore avec les plus grands ?
"Non, je m’en fiche… car il faut savoir payer ses factures à la fin du mois(sourire) ! De telles collaborations ne peuvent être que bénéfiques. C’était juste le moment parfait pour exprimer mes réflexions."
Et l’une d’elles porte sur l’imperfection.
"Oui, et j’en suis consciente à 100 % ! Je ne suis pas parfaite et personne ne l’est. Mais je ne suis pas effrayée de le dire ou de le chanter haut et fort. Quand j’étais ado, les stars de la pop que je suivais étaient parfaites. De beaux et longs cheveux blonds, des yeux bleus et très fines. Moi, j’avais les yeux bruns, les cheveux noirs et des courbes… Je rêvais d’être aussi fines qu’elles. C’était dur à encaisser mais, à un moment, il faut juste être qui vous êtes et ne pas en avoir peur."
Vous le prônez même sur vos réseaux sociaux avec des tenues jugées provocantes…
"C’est le dernier endroit où j’ai peur de faire cela… car je peux y faire ce que je veux. Et je ne suis plus une enfant, j’ai 29 ans, je suis une femme. J’aime mon corps. Il n’est pas parfait mais j’en suis fière ! Et si j’ai envie de porter quelque chose de sexy, je le fais ! La haine provient de gens qui sont blessés en eux-mêmes. Mais on ne peut pas répondre à la haine par la haine mais bien par l’amour. Il faut juste les ignorer et rester positif."
Ce qui transparaît aussi dans vos chansons explicites comme "The Way I Are" ou "I’m a Mess".
"Écrire des chansons juste pour faire la fête, cela n’a aucun sens pour moi. Mon deuxième album va encore dans ce sens. Il est d’ailleurs déjà fini et est prévu pour octobre. Mon succès, je le dois à la chance mais surtout au fait d’être réelle. J’aime ce que je fais et je n’abandonnerai jamais."
Comment vivez-vous le côté obscur du show-biz ?
"Le sexe, la drogue et l’alcool sévissent partout où vous allez. Tout dépend de qui vous vous entourez. Si vous avez des amis qui prennent de la drogue, vous serez inévitablement influencé. J’ai un groupe de personnes intelligentes, comme ma famille et mon frère avec qui j’habite, qui m’entourent. Je voyage toujours avec eux et ils me gardent les pieds sur terre. J’ai la chance que mes parents m’aient toujours soutenue."
Même votre père ?
"C’est un peu un dur à cuire, il est très strict. Il me disait : ‘Ne parle pas aux garçons ! N e fais rien de mal !’ Depuis le plus jeune âge, ma mère m’a aussi toujours dit d’être indépendante mais surtout de travailler dur. Quand mon père est arrivé aux USA, il faisait deux boulots. Leurs valeurs sont les miennes. Ils ont tout fait pour que je vive une meilleure vie et je suis donc leur trace et leurs conseils. Je garde tout ça dans ma tête et je ne fais pas attention aux choses stupides. Si je me droguais, ma mère me tuerait (sourire) !
Expectations (Warner Music).