Gergely Madaras à la proue de l’Orchestre philharmonique de Liège

Martine D. Mergeay
Gergely Madaras Photo: Marco Borggreve
Gergely Madaras Photo: Marco Borggreve

Signe d’une (R)évolution, le directeur musical présente lui-même sa première saison.Né à Budapest en 1984, Gergely (prononcez Guergueï) Madaras prie l’assemblée d’excuser son français "c’est ma quatrième langue, j’ai encore des progrès à faire…" C’est une blague, son français est fluide et éloquent et, pour l’assemblée convoquée à la conférence de presse de l’Orchestre philharmonique royal de Liège le 24 avril dernier, sa prise de parole fera mouche. C’est évidemment à l’autre orateur du jour, Daniel Weissmann, directeur général de l’orchestre, que l’on doit l’arrivée du jeune chef hongrois à la tête de la phalange liégeoise, c’est à lui aussi que l’on doit la procédure d’engagement, légitimée, depuis 2017, par la confiance réitérée de l’orchestre (et du CA). Les extraits d’un film-portrait réalisé par Thierry Dory (pour l’OPRL) établiront en outre, combien le jeune chef est apprécié par des personnalités comme Peter Eötvös, George Benjamin, Paul Hugues (BBC), Geörgy Kurtág, Philippe Boesmans et même Fred Wasseige avec lequel il a l’air très pote. Il est diplômé - flûte et violon - de l’École Franz Liszt de Budapest (un des plus importants conservatoires d’Europe), il dirigea de 2013 à 2019 l’Orchestre de Dijon-Bourgogne et occupe depuis 2014 le poste de chef principal du Savaria Symphony Orchestra (Hongrie). Malgré sa jeunesse, son expérience est considérable - y compris à l’opéra et dans le domaine de la création.

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