La Fat White Family aussi s’est réunie pour Pâques
Le groupe de rock du sud de Londres sort Serfs up, excellent et surprenant troisième album de cette fausse famille déjantée. Il y a six ans, pratiquement jour pour jour, une bande de rockeurs sauvages, consommateurs de substances chimiques en tous genres et adeptes des prestations scéniques déjantées, donnait un coup de sang salvateur à une scène rock en perdition. Avec Champagne Holocaust, la Fat White Family collait une droite à tous les amateurs de garage rock, et replaçait la banlieue sud de Londres au centre de la mappemonde. Puis vint Songs for Our Mothers (2016), deuxième brûlot sombre, abrasif et viscéral du groupe, hanté par la guitare de Saul Adamczewski et le chant psychédélique de Lias Saoudi. Succès de foule, la critique adore. Le sextet est envoyé dans le monde entier, se jette sur tous les psychotropes possibles et imaginables, et se place avec une belle application sur la voie de l’autodestruction.
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