Typh Barrow : "J'étais festivalière au Ronquières Festival avant d'y être sur scène"
- Publié le 03-08-2019 à 19h40
- Mis à jour le 15-01-2020 à 16h35
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L'artiste a mis tout le monde d'accord grâce à un show aussi pro qu'humain.
Véritable étoile montante de la soul belge, Typh Barrow a vécu une année 2018 absolument exceptionnelle. Salles combles, récompenses sur récompenses, disque d’or, numéro un des ventes,… La jeune femme rafle tout sur son passage. Pour le plus grand bonheur des festivaliers, elle était sur la scène du Ronquières Festival ce samedi. Sourire aux lèvres, d’un naturel presque déconcertant, elle nous a accordé une interview quelques heures avant sa prestation. Une prestation qui s'est finalement avérée - sans surprise - exceptionnelle et pleine de chaleur.
C’est votre première fois à Ronquières…
En tant qu’artiste oui, mais pas en tant que festivalière. Je suis venue l’an dernier pour voir les copains de la scène belge ! Ca rajoute de l’appréhension parce que je ne fais pas énormément de festivals. Mais c’est génial, je sais que l’ambiance est merveilleuse, sans parler du cadre qui est exceptionnel. J’ai hâte de monter sur scène !
2018 a été une année dingue pour vous. Vous vous attendiez à ça ?
Pas du tout non ! Je me sens super chanceuse de tout ce qu'il m’arrive. J’ai vraiment savouré cette année 2018, je continue à savourer 2019. Mais je continue à bosser. Je sais que c’est un métier difficile, en perpétuel changement, en constante mutation. Le chemin reste à tracer !
Vous avez des craintes, par rapport à ce milieu ?
En fait c’est marrant parce que non. J’ai de moins en moins de craintes, de moins en moins d’attentes. Je suis extrêmement bien entourée, j’ai ma petite famille autour de moi, c’est-à-dire mes musiciens et mon équipe qui s’occupent de moi, qui est bienveillante, à l’écoute,… Je me sens très protégée. Je continue à faire de mon mieux. Je pense que l’univers fait ce qui est bon pour toi et que si tu écoutes ta petite voix intérieure, il ne peut pas arriver grand-chose. Si ça doit s’arrêter pour moi, c’est ce que c’est comme ça que ça devait se passer. Je suis plutôt dans cette philosophie.
Ce n’est, de ce fait, pas difficile de garder les pieds sur terre ?
Ca va, on est en Belgique ! (rires) Les gens sont cool ! Je sais que rien n’est acquis, ce qui pousse à se remettre tout le temps en question.
Pas de pression donc, même lorsque l’on compare votre voix à celle d'Amy Winehouse ou d'Adèle ?
Il n’y a pas une chanteuse qui n’admire pas ces chanteuses ! Mais je pense que la comparaison est exagérée, je ne leur arrive pas à la cheville. Ça met un peu de pression parce qu’il y a du monde qui ne me connait pas et il ne faut pas décevoir derrière !
Vous avez pas mal de projets, avec notamment un nouvel album en préparation…
Nous sommes en plein travail, en pleine phase créative. C’est très chouette ! Là on sort un peu de notre bulle pour venir à Ronquières, à la rencontre de notre public avec ce show qui arrive à la fin. Ça va être fort en émotions.
Une date de sortie est-elle annoncée ?
Je n’ose plus me prononcer parce que pour le précédent, nous avons annoncé cinq dates différentes ! J’ai décidé de ne plus rien dire… mais ce sera forcément avant la prochaine tournée.
Et si vous deviez faire un choix entre studio et scène ?
C’est méchant comme question (rires) ! Ce sont deux choses très différentes. En studio, c’est créatif, c’est enrichissant, mais aussi plus introspectif. On est centrée vers soi, on se replonge dans l’état dans lequel on était en écrivant. Sur scène, c’est tout le contraire, on est dans le partage avec les musiciens, avec le public… Si je ne devais en retenir qu’un, ce serait malgré tout la scène !