Chaque lundi, chez Hortense, c’est jazz belge

Chaque lundi, chez Hortense, c’est jazz belge
©Robert Hansenne

Les récits venus de New York et La Nouvelle-Orléans ont longtemps perpétué l’image du jazzman libre, pauvre et solitaire. L’humble musicien sacrifié à son art, errant de club en club en quête de lumière avec, pour seul et unique objet personnel, une trompette. La vie d’artiste n’est pas tendre, les places rares, et la Belgique ne fait évidemment pas exception à la règle. 
Il y a environ quarante ans, une dizaine de musiciens locaux ont donc décidé de faire front commun en créant leur propre association dans une villa répondant au doux prénom d’Hortense, où nos amis avaient pour habitude de se réunir chaque lundi. Voilà pour l’histoire et la mission des Lundis d’Hortense, pratiquement restée inchangée depuis lors. "J ouer en Belgique et vivre de son jazz est encore quasiment impossible ", estime le pianiste Joachim Caffonnette, qui a pris la présidence de l’association il y a deux ans. " Le pays est trop petit, divisé en deux. Traverser la frontière reste difficile dans les deux sens et il n’y a pas assez de lieux ." Écoutes à l’aveugle

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