Bozar Music, en connexion avec les stars
Emmenés par Ulrich Hauschild, le directeur de Bozar Music, les programmateurs annoncent la nouvelle saison.
- Publié le 08-03-2020 à 14h17
- Mis à jour le 08-03-2020 à 14h18
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Emmenés par Ulrich Hauschild, le directeur de Bozar Music, les programmateurs annoncent la nouvelle saison. C’est devenu une tradition : en avant-première de l’ouverture officielle des abonnements, Bozar Music informe la presse des Highlights de la nouvelle saison. Et, pour 2020-2021, il y aura du neuf ! À commencer par une absence, celle de Cecilia Bartoli - mais que les aficionados se rassurent, elle reviendra bientôt - et la présence d’une prestigieuse nouvelle venue (à Bruxelles), la soprano russe Anna Netrebko (photo ci-dessus).
On l’aura compris, Ulrich Hauschild, directeur de Bozar Music, aime les belles voix et celles-ci baliseront la nouvelle saison, dans tous les types de répertoires. Pointons la IXe Symphonie de Beethoven, avec l’emblématique West-Eastern Divan Orchestra (réunissant des musiciens d’Israël, du Liban et de la Palestine), dirigé par son fondateur Daniel Barenboïm, et Julia Kleiter, Waltraud Meier et René Pape en solistes. Ou La Passion selon saint Matthieu de Bach, avec l’orchestre Pygmalion, dirigé par Raphael Pichon, et Julian Prégardien et Stéphane Degout dans la distribution. Mais aussi la Missa Solemnis de Beethoven par Philippe Herreweghe et ses troupes, Die Schöpfung d’Haydn, avec Voces 8, et Un Ballo in maschera de Verdi, en version de concert, par le City of Birmingham Syphony Orchestra, dirigé par Mirga Grazinyte-Tyla (exercez-vous à prononcer son nom, cela vous servira), avec Mary Elizabeth Williams dans le rôle d’Amelia.
La Fura dels Baus en renfort
Les grands orchestres internationaux font aussi partie de l’ADN de Bozar Music (seule institution, avec le Festival de Flandre, à pouvoir se les offrir), parmi lesquels le London Philharmonic Orchestra et Christophe Eschenbach, la Philharmonie Tchèque et Semyon Bychkov, le Budapest Festival Orchestra et Ivan Fischer, l’Orchestra dell’Accademia di Santa Cecilia et Antonio Pappano, les Wiener Philharmoniker et Riccardo Mutti. Ou encore Insula Orchestra et Laurence Equilbey, dans une mise en espace de la Pastorale de Beethoven par la Fura dels Baus. Tous ces concerts étant rejoints par de formidables solistes : Isabelle Faust (artiste en résidence pour la saison), Hilary Hahn, Ray Chen, Martin Fröst, les sœurs Labèque, Anna Vinnistkaya (également en résidence) ou Julia Fischer.
Belle présence aussi de l’Orchestre national de Belgique, boosté par son chef Hugh Wolff (qu’Hauschild adore) et relayé au cours de la saison par des chefs comme l’immense Hartmut Haenchen ou Maxim Emelyanichev, jeune et génial fondateur d’Il Pomo d’Oro.
Présenté par Veerle Declerck, le volet baroque de la saison multiplie les (re)découvertes grâce, notamment, à l’Ensemble Correspondance et Sébastien Daucé, l’Ensemble Artaserse et le fidèle Philippe Jaroussky, la Kammerakademie Potsdam, Antonello Manacorda (celui de l’actuelle Trilogie à la Monnaie) et Anna Vinnitskaya (lancée ici dans Bach), ou Il Gardellino, Peter Van Heyghen et la trépidante Olga Pashenko.
Côté Musiques du monde (en est-il d’autres ?) - programmées par Tony Van der Eecken - et Jazz - programmé par Roel Vanhoeck -, tout n’est pas encore bouclé mais on peut déjà annoncer la belle Mariza, fadiste au sommet, l’Avisahi Cohen Trio et, comble de l’inattendu, le duo Ian Bostridge et Brad Mehldau.Martine D. Mergeay
- Vente des concerts Hightlights à partir du 10 mars sur www.bozar.be.