"On est en train de prendre la vie de Britney Spears, comme si elle avait fait quelque chose d’atroce, alors que son seul crime, c’est d’avoir fait une dépression"

Sous tutelle depuis treize ans, la star espère reprendre le contrôle de sa vie.

Cassandre Leray Olivier Lamm © Libération
"On est en train de prendre la vie de Britney Spears, comme si elle avait fait quelque chose d’atroce, alors que son seul crime, c’est d’avoir fait une dépression"
©AFP

"J’ai un nouveau téléphone, et j’en ai gros sur le cœur." Ainsi commence le témoignage de Britney Spears devant la juge Brenda Penny, inaugurant une audience qui sera celle qui aura tout changé. Peut-être un jour reviendrons-nous sur ce qu’a permis la pandémie de Covid-19, qui a forcé la star à prendre la parole à distance, depuis sa prison dorée. C’était le 23 juin, Britney Spears était venue demander à la juge responsable de son dossier de tutelle de la lever, purement et simplement, après treize années d’une situation inédite pour une star de la pop. Et parce que sa prise de parole était streamée par Internet, elle a pu - dans des conditions qui restent à éclaircir - fuiter, et le grand public entendre, pour la première fois, Britney Spears parler. Parler de son calvaire, vite, intensément, à tel point d’ailleurs que Brenda Penny lui a demandé de faire des pauses pour s’assurer que son message demeure intelligible. Et c’est comme si le vernis qui séparait la star de son public mondialisé, cette écorce qu’elle avait tenté par tous les moyens de maintenir par respect pour la tradition de la pop dont elle est issue, volait enfin en éclats.

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