Le retour inattendu de Thomas Bangalter, ancien membre des Daft Punk, sur la scène musicale
Une carrière de compositeur attend désormais Thomas Bangalter, ex-membre du duo Daft Punk.
- Publié le 05-08-2021 à 18h36
- Mis à jour le 05-08-2021 à 18h59
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Moins de 6 mois après le coup de tonnerre de la séparation du mythique duo français de musique électronique, Daft Punk, Thomas Bangalter fait un retour pour le moins inattendu sur la scène musicale. En effet, le musicien de 46 ans, père de 2 enfants et marié à l'actrice française Élodie Bouchez, sera le compositeur de la musique du prochain ballet de l'Opéra national de Bordeaux (ONB) coproduit avec le Ballet Preljocaq : Mythologies. Selon le site de l'ONB, l'œuvre, attendue pour juillet 2022, explore les rituels contemporains et les mythes fondateurs qui façonnent l'imaginaire collectif et questionne notamment la place de la danse, "art de l'indicible par excellence, n'est-elle pas la plus à même de mettre à nu nos peurs, nos angoisses, et nos espoirs ?"
Si l'artiste, entre autres, avait déjà en solo signé la bande-son du film Irréversible (2002), réalisé par Gaspar Noé avec Vincent Cassel et Monica Bellucci, ou la bande originale de Tron : l'héritage (2 010) en tant que membre des Daft Punk, dorénavant c'est une expérience symphonique inédite qui l'attend.
En effet, Angelin Preljocaq, chorégraphe du ballet, ayant déjà travaillé avec l'emblématique groupe électronique, a "proposé à Thomas Bangalter de composer cette fois-ci pour lui une musique de ballet. Celui-ci avait envie de changer de registre, il voulait vraiment essayer de passer à autre chose, de se frotter à l'orchestration symphonique" selon les propos d'Olivier Lombardie, administrateur général de l'ONB. Ce dernier a également indiqué que ce projet était né "il y a environ un an et demi", soit bien avant la dissolution du duo français.
" Il s'y est mis tout de suite, il a commencé à proposer des compositions, petit à petit ça s'étoffe […] . On est ravis, très excités, ça correspond exactement à ce dont on avait envie : casser les frontières, casser les codes, montrer qu'un orchestre symphonique peut jouer une musique actuelle d'un compositeur d'aujourd'hui", s'est enthousiasmé l'administrateur général de l'ONB.
L'objectif avéré de cette collaboration ? Attirer un "nouveau public". Verdict dans un peu moins d'un an.