Don Giovanni, en blanc et à l’église

Currentzis et Castellucci signent une version touffue mais parfois confuse du chef-d’œuvre mozartien.

Nicolas Blanmont, envoyé spécial à Salzbourg
Don Giovanni, en blanc et à l’église

Une page entière ne suffirait pas à citer tout ce qui peut surprendre dans le nouveau Don Giovanni de Salzbourg. Dans la fosse, mais aussi et surtout sur la scène. Surprendre toujours, choquer parfois, et sans nécessairement faire sens. Telle est sans doute la fonction première de cette production, confiée à deux perturbateurs patentés : Teodor Currentzis à la direction musicale, Romeo Castellucci à la mise en scène. Eux seuls sans doute pouvaient à ce point revisiter le mythe en terre mozartienne, dans le temple du festival et devant un public que son pouvoir d'achat (les meilleures places sont à 445 €) prédestinerait plutôt au conservatisme.

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