Primavera : "Programmer des artistes dans un festival est un acte politique"

Créé en 2001 par des promoteurs tout acquis au "rock indie" et désireux de proposer une expérience "plus humaine", Primavera est devenu tout aussi gigantesque que ses concurrents. Une édition portugaise existait déjà, d’autres seront lancées cette année à Santiago (Chili), Buenos Aires (Argentine), Sao Paulo (Brésil) et Los Angeles (USA). Mais le festival insiste depuis toujours sur "ses principes".

Primavera : "Programmer des artistes dans un festival est un acte politique"
©Eric Pamie

"En 2019, nous étions les premiers à proposer une affiche équilibrée, comportant 50 % d'artistes masculins et 50 % d'artistes féminins" , nous explique Marta Pallarès, qui dirige la communication du festival Primavera. " Durant les semaines qui ont suivi cette annonce, nous avons reçu beaucoup de réactions négatives. Des gens nous disaient : 'Vous n'arriverez jamais à vendre des t ickets', 'vous allez perdre tous vos fans'… Mais nous avons battu nos records de fréquentation, le samedi soir, en programmant une artiste de Barcelone : Rosalia ."

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