Elsa Dreisig triomphe à Aix

Production exemplaire de "Salomé" de Strauss.

Martine D. Mergeay, envoyée spéciale à Aix-en-Provence
Hérode est confiné derrière une longue table aux allures de dernière Cène.
Hérode est confiné derrière une longue table aux allures de dernière Cène.

Pourquoi l’horrible histoire d’une adolescente enragée au point d’exiger la tête d’un homme - d’un saint - continue-t-elle à inspirer les artistes et à toucher le public ? Au-delà de la fascination de l’horreur, du crime, du sang, au-delà de la pulsion brute, Salomé raconte quelque chose sur l’amour et sa radicale impossibilité, ou, disons, son malentendu. La pièce d’Oscar Wilde (écrite en français) en a tous les caractères provocants, l’opéra qu’en tira Richard Strauss - qui fit traduire Wilde en allemand et sélectionna directement les passages qui l’intéressaient - y apporte la profondeur et l’ambiguïté de la musique.

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