Passage réussi pour la comète Béatitudes

Madaras tient la tension et l’attention dans le grand oratorio de César Franck.

Nicolas Blanmont
Gergely Madaras Nouveau Directeur musical de l OPRL 22 janvier 2020
Le chef Gergely Madaras, directeur de l'OPRL. ©Marie Russillo

S’il est à la portée du premier quidam venu d’obtenir que le public d’un restaurant plongé dans l’obscurité lui chante Joyeux anniversaire tandis qu’un garçon empressé amène un tiramisu orné d’une bougie crépitante sur fond de karaoké beuglant, qui peut se vanter d’avoir des centaines de personnes qui reprennent en chœur le même souhait accompagnés live par un orchestre philharmonique de 76 musiciens, 67 choristes, 8 solistes du chant, de grandes orgues et un chef d’orchestre en smoking pour diriger le tout ? Il faut s’appeler César Franck, avoir atteint – sur papier – l’âge canonique de 200 ans, et avoir réuni l’effectif précité pour une exécution d’un magnum opus de plus de deux heures. Et, bien sûr, cela ne peut se passer qu’à Liège.

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