“Bastarda” : Donizetti entre bouleversement et classicisme

Le premier épisode du biopic de la Monnaie prouve la pertinence de la démarche de déconstruction/reconstruction.

Nicolas Blanmont
Nehir Hasret, 12 ans seulement,, brûle les planches.
Nehir Hasret, 12 ans seulement,, brûle les planches. ©BERND UHLIG

“Un projet ambitieux, mais pas arrogant”. Présentant une fois encore le projet Bastarda, Peter De Caluwe s’excusait presque de l’audace de cette démarche originale consistant à faire éclater puis reconstituer, selon une ligne narrative chronologique, des extraits des quatre opéras de Donizetti évoquant la vie et le règne d’Elizabeth Ire. Après la première soirée – achevée sur le brillant sextuor qui conclut le premier acte de Maria Stuarda, où la Reine d’Écosse traite la Reine d’Angleterre de "vile bâtarde" – on peut déjà conclure à la réussite du pari et à la pertinence de la démarche.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...