La chair est triste, Isolde meurt

À Gand, Tristan et Isolde guettés par l’ennui malgré une belle distribution.

Nicolas Blanmont
Une dimension érotique d'Isode fort soulignée par le metteur en scène.
Une dimension érotique d'Isode fort soulignée par le metteur en scène. ©OBV/Annemie Augustijns

Les quatre longs métrages qu’il a réalisés depuis 1998 (Sombre, La vie nouvelle, Un lac et Malgré la nuit) n’ayant eu qu’une distribution assez confidentielle loin des circuits traditionnels, le nom de Philippe Grandrieux n’est connu que de quelques cinéphiles pointus. Ses débuts comme metteur en scène à l’Opéra flamand ne laissent pas penser qu’il trouvera dans le lyrique une nouvelle carrière : son Tristan et Isolde, bien que nourri d’une réflexion approfondie sur les personnages, manque singulièrement de substance dans sa réalisation, au point de laisser le sentiment d’une version de concert accompagnée de quelques projections répétitives.

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