Herreweghe en terres verdiennes

Philippe Herreweghe donne le "Requiem" de Verdi à Bozar, une œuvre qu’il considère comme l’une des plus importantes du répertoire.

Camille De Rijck
Bruxelles - salle « Henry Le Boeuf » du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles: Philippe Herreweghe celebre lors de ce débat organise par les grandes conferences catholiques, son 70 eme anniversaire Avec la complicité de l' « Orchestre des Champs Elysées » et du « Collegium Vocale Gent » (JC Guillaume)
Philippe Herreweghe célèbre Verdi et son Requiem. ©©JC Guillaume

Œuvre de la maturité, la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi, crée en 1874, s’inscrit dans son catalogue entre Aïda et Otello. On y entend les prémices de la tempête du drame vénitien de Shakespeare et Verdi y reprend l’une des plus belles pages de son Don Carlos (la lamentation sur la mort du Marquis de Posa devient ici le Lacrymosa). Souvent décrit comme une œuvre trop gigantesque pour être authentiquement religieuse, le Requiem – sorte de colosse intrépide de la musique chorale – n’est plus guère représenté dans le cadre de la liturgie (l’a-t-elle jamais été ?) mais dans les salles de concert, où ses élans opératiques semblent parfois jouer à cache-cache avec l’auditeur.

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