I Lombardi, célébration vocale dans un univers raffiné

Opéra. À l’ORW, belle découverte d’un autre Verdi des années de galère

Nicolas Blanmont
L'opéra italien et français au cœur de la nouvelle saison de l'Opéra royal de Wallonie
I Lombardi, célébration vocale dans un univers raffiné ©BELGA

Si l’on devait calculer le pourcentage réservé aux chœurs dans chaque opéra, il est probable que I Lombardi alla prima crociata arriverait en haut du tableau. Créé à Milan en 1843, le quatrième opéra de Verdi est à l’affiche à Liège et, après quelques flottements dans la première scène, les chœurs de l’Opéra de Wallonie, minutieusement préparés par Denis Segond, s’acquittent avec soin et intensité de leurs douze interventions. C’est un des bonheurs de l’œuvre (donnée pour la première fois dans notre pays et dirigée avec efficacité et énergie par Daniel Oren), mais ce n’est pas le seul : l’ensemble de la partition est riche de multiples airs, cabalettes et de quelques ensembles qui prennent aux tripes. Comme dans Alzira plus tôt cette saison, la preuve que les Verdi oubliés des années de galère ne sont jamais sans intérêt.

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