Cette fois, il faut vraiment écouter Cassandre !

Fruit d’un vrai travail d’équipe, l’opéra de Bernard Foccroulle est une réussite.

Nicolas Blanmont
Jessica Niles incarne une "Cassandre" moderne d'une prodigieuse d’énergie.
Jessica Niles incarne une "Cassandre" moderne d'une prodigieuse d’énergie. ©karl forster

Il faut vraiment écouter Cassandre, la fille de Priam et Hécube ! Dans la première scène de Cassandra, l’opéra de Bernard Foccroulle créé dimanche à la Monnaie, alors que le décorateur Fabien Teigné croyait nous montrer la chute de Troie, c’est le tremblement de terre du Maroc que nous voyons. Mais il faut aussi écouter la prophétesse dans son incarnation contemporaine, Sandra Seymour, cette doctorante spécialiste de l’histoire glaciaire, tellement désespérée de voir que le monde n’entend pas ses appels à réagir au réchauffement climatique qu’elle n’a pu, énergie du désespoir, que se faire stand-uppeuse, The climate clown : la catastrophe est pour demain, elle est même là.

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